
Algérie – Niger (0-0) : Les Fennecs avancent en rampant.
Mission accomplie, mais dans la douleur. Face à un Niger déjà éliminé et inoffensif (aucun but enregistré dans le tournoi), les finalistes de la dernière édition ont livré une prestation à faire pâlir d’ennui. Le « match vérité » dont ils parlaient tant ? Il a surtout révélé une équipe terne, incapable de concrétiser et réduite à compter sur un nul minimaliste pour se hisser.
La seule étincelle algérienne : une reprise de volée de Mehdi Merghem… directement dans les gants du gardien nigérien (33e). La seconde période fut un calvaire tactique, où les Fennecs, inexplicablement bousculés, ont semblé jouer pour le 0-0. Même l’expulsion nigérienne en fin de match n’a pas réveillé cette équipe qui rejoint les quarts sur la pointe des pieds, avec un bilan de trois nuls. La victoire à la Raymond Domenech, mais ça passe.
Ouganda – Afrique du Sud (3-3) : Le hold-up absolu !
À côté, l’autre match du groupe C était une purge à adrénaline. L’Ouganda et l’Afrique du Sud se sont offert un combat héroïque, un rodéo footballistique où tout était permis.
Les Ougandais ouvrent le score, semblant prendre les choses en main. Mais les Bafana Bafana, dos au mur, ripostent en seconde mi-temps par Mphahlele (52e) et Kutumela (58e), croyant avoir torpillé les espoirs ougandais. Le 3-1 de Ndlondlo à la 83e minute devait sceller le pacte : l’Afrique du Sud qualifiée, l’Ouganda éliminé.
Que nenni. Dans un final à suspense, les Ougandais ont sorti l’artillerie lourde : penalty transformé à la 88e par Okello, espoir fou. Puis, dans les ultimes soubresauts du temps additionnel, un second penalty ! Rogers Torach, nerfs d’acier, transforme à la 96e minute et offre à son pays non seulement le nul, mais la première place du groupe. L’Afrique du Sud, sonnée, est proprement volée sur le fil. L’Ouganda, lui, entre dans la légende de ce CHAN par la grande porte.