Journée internationale du souvenir des victimes du terrorisme : Solidarité mondiale et défis persistants

Le 21 août 2025 marque la huitième commémoration de cette journée dédiée aux victimes du terrorisme, alors que les défis restent immenses et que l’espoir se forge dans l’action collective.
Le 21 août 2025, la communauté internationale se rassemble pour commémorer la Journée internationale du souvenir et d’hommage aux victimes du terrorisme. Instituée en 2017 par l’Assemblée générale des Nations Unies (résolution 72/165), cette journée vise à honorer les milliers de personnes touchées par la barbarie terroriste, à soutenir les survivants et à promouvoir leurs droits. Alors que le terrorisme continue de frapper partout dans le monde, cette commémoration rappelle l’urgence d’une réponse globale et solidaire.
Un constat alarmant : Des blessures durables
Chaque année, des milliers d’innocents sont tués, blessés ou traumatisés par des actes terroristes. Selon l’Indice mondial du terrorisme 2023, plus de 6 700 décès ont été enregistrés en 2022, principalement en Afrique subsaharienne, au Moyen-Orient et en Asie du Sud. Les victimes et leurs familles luttent souvent pour faire entendre leur voix, obtenir une assistance et reconstruire leur vie. Beaucoup souffrent de traumatismes physiques et psychologiques à long terme, exacerbés par le manque de ressources et de soutien adapté.
L’ONU en première ligne
Les Nations Unies jouent un rôle central dans la coordination des efforts internationaux. Le Bureau de lutte contre le terrorisme (UNOCT) œuvre à renforcer les capacités des États membres, à créer des réseaux d’associations de victimes et à promouvoir leurs droits. Le thème 2025, « Unis par l’espoir : action collective en faveur des victimes du terrorisme », met en avant la puissance de la solidarité transnationale.
L’Union africaine : Un cadre normatif robuste
Le Président de la Commission de l’Union africaine, S.E. Mahmoud Ali Youssouf, a réaffirmé la détermination du continent à éradiquer le terrorisme. L’UA s’appuie sur la Convention de 1999 et son Protocole de 2004, tout en prônant une approche combinant réponses militaires et initiatives de dialogue et de réinsertion socio-économique.
Des commémorations sur le terrain : exemples concrets
En RDC : La MONUSCO a organisé des cérémonies émouvantes, comme en 2019, où la Représentante spéciale de l’ONU, Leila Zerrougui, a souligné que « les victimes ne sont pas seules ». En Europe : La France et l’UE commémorent également les victimes le 11 mars, date anniversaire des attentats de Madrid (2004). Cette journée nationale, instaurée en 2019, symbolise l’unité face à la terreur.
Malgré les progrès, de nombreux États manquent de ressources pour répondre aux besoins à long terme des victimes. La résolution 77/298 de l’ONU (2023) note l’importance de défendre les droits des groupes vulnérables (femmes, enfants, survivants de violences sexuelles) et encourage les pays à élaborer des plans nationaux d’assistance