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Alerte rouge au Cameroun : 500 000 vies suspendues à un fil alimentaire

Le Programme alimentaire mondial tire la sonnette d’alarme : un demi-million de Camerounais, pris en étau entre conflits et crise climatique, pourraient être abandonnés à leur sort dès les prochaines semaines, faute de fonds urgents.

 C’est un cri d’alarme solennel que lance le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies. La trésorerie de l’agence est à sec, menaçant brutalement l’assistance alimentaire vitale pour plus de 500 000 personnes au Cameroun. Une génération entière, vulnérable et souvent déplacée, se retrouve au bord du précipice.

Une aide vitale sur le point de s’évaporer

Les réserves de nourriture s’amenuisent à grande vitesse et les opérations sur le terrain sont sur le point d’être paralysées. La raison est simple et brutale : le financement manque. Le PAM ne dispose plus des ressources nécessaires pour acheter et distribuer la nourriture qui permet à des centaines de milliers de familles de survivre au jour le jour. Les régions les plus touchées sont celles frappées de plein fouet par l’insécurité et les chocs climatiques, comme l’Extrême-Nord, où les attaques répétées et les inondations ont ravagé les récoltes et les moyens de subsistance.

65,5 millions de dollars : le prix de la survie pour six mois

Pour éviter une catastrophe humanitaire annoncée, le PAM lance un appel urgent à la mobilisation de la communauté internationale. La somme nécessaire pour maintenir ses opérations cruciales durant les six prochains mois s’élève à 65,5 millions de dollars. Sans une réponse rapide et généreuse des bailleurs de fonds, les conséquences seront dramatiques : une recrudescence de la malnutrition aiguë, surtout chez les enfants et les femmes enceintes. Une pression accrue sur des communautés d’accueil déjà extrêmement précaires. et les risques de tensions sociales et de déstabilisation dans des régions déjà fragiles.

La communauté internationale doit agir maintenant

« Nous sommes à un point de rupture », pourrait-on déclarer au sein de l’organisation. Chaque jour de retard dans la mobilisation des fonds condamne des milliers de personnes à la faim. Le temps n’est plus aux déclarations d’intention mais à l’action concrète. La survie de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ne peut pas attendre.

Face donc à l’urgence, la solidarité internationale est le dernier rempart.

 

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