
Alors que les rumeurs les plus folles couraient sur son stade (serait-il homologué ou transformé en ferme agroécologique de bananes ?), la Fégafoot a enfin levé le voile. Non, Franceville n’est pas un mirage. Oui, on y jouera bien au foot. Et pas qu’un peu : c’est là que les Panthères tenteront de bouffer les Éléphants le 9 septembre. Accrochez vos ceintures, le drame en trois actes peut commencer.
Les vacances aux Seychelles (mais sans les plages)
Pour se chauffer avant le choc, nos Panthères ont décidé de s’offrir un petit week-end aux Seychelles. Le programme ? Rien de tel qu’un match amical contre la sélection locale pour se mettre en jambe et vérifier que le corail ne nuit pas à la qualité du gazon. Une simple formalité avant l’heure de vérité. On appelle ça une mise en jambe façon « tourisme de masse ».
Le retour au « temple » (qui sent bon la polémique)
Exit les fake news ! Le stade de Franceville est bien réel, et il va accueillir le match le plus important depuis que quelqu’un a eu l’idée de mettre un ballon rond dans ce pays. La CAF, après avoir longuement vérifié qu’il y avait bien des poteaux et des filets, a donné son feu vert. La ville entière va trembler sous les rugissements de 22 000 supporters en fusion, prêts à qualifier leur équipe pour le Mondial. La pression est telle que même les poteaux de but ont signé une clause de confidentialité.
Le choc titanesque (ou la foire d’empoigne)
Le scénario est simple : les Ivoiriens, leaders avec un misérable point d’avance, viennent se faire délester de leur première place. Le Gabon, en bon second qui sent la chair fraîche, n’a besoin que d’une victoire pour s’offrir un billet direct pour la folie mondiale. Le suspense est insoutenable : les Panthères vont-elles enfin réussir à dompter les Éléphants ? Ou vont-ils se contenter de leur marcher sur le pied ?
Le sélectionneur Thierry Mouyouma, lui, est serein. Sa stratégie ? Pêcher les meilleurs joueurs en Europe et prier pour que le jet-lag ne soit pas trop méchant. Sa conférence de presse au nom très évocateur de « Nomad » en dit long sur l’état d’esprit : on est partis pour un voyage. Avec, on l’espère, un billet pour l’Amérique en 2026 à la clé.
En résumé : 15 points contre 16, un stade qui existe, et un peuple entier qui retient son souffle. La machine à frissons est en marche. Apportez vos mouchoirs, pour la sueur ou pour les larmes, on ne sait pas encore.