EconomieFlash

Hans Iyangui : Révolutionner l’industrie chocolatière gabonaise par l’innovation et l’inclusion

Dans un contexte où le Gabon cherche à diversifier son économie au-delà des ressources pétrolières, de jeunes entrepreneurs émergent comme acteurs clés du changement. Parmi eux, Hans Iyangui, fondateur de La Chocolaterie du Gabon, incarne une vision audacieuse : transformer le cacao local en chocolat premium tout en créant des opportunités socio-économiques durables. Son initiative s’inscrit dans une dynamique de valorisation du terroir et d’émancipation économique des communautés rurales.

Un entrepreneur visionnaire au service du terroir gabonais

Inspiré par des modèles comme Julie Nyangui-Ambiehl (pionnière de la chocolaterie gabonaise avec Les Chocolats Gabonais de Julie), Hans Iyangui a lancé son entreprise avec une ambition claire : produire un chocolat 100% gabonais, de la fève à la tablette. Son approche combine : transformation artisanale respectueuse des traditions locales, innovation technique pour répondre aux normes internationales et agroforesterie durable, évitant la monoculture (pratique aussi observée chez Les Chocolats Gabonais de Julie).

Réhabilitation des infrastructures : un levier de développement

Récemment, Hans Iyangui a collaboré avec l’ANPI, la CAISTAB et la Direction provinciale de l’agriculture pour réhabiliter l’usine de transformation de Koulamoutou. Une  modernisation de la structure  renforcée par des équipements pouvant  augmenter la capacité de production. Relancer l’usine de séchage de N’Jolé-Pouvi avec une optimisation de la chaîne de valeur dans une zone forestière stratégique Enfin mobiliser les producteurs locaux pour une  intégration des communautés rurales via des contrats équitables.

Impact socio-économique et environnemental

Le projet de Hans Iyangui s’aligne sur les priorités nationales gabonaises : D’abord la création d’emplois : embauche de jeunes et de femmes dans la transformation et la commercialisation. Ensuite la lutte contre l’exode rural : opportunités économiques dans les régions de Koulamoutou et

©D.R

N’Jolé-Pouvi. Et pour terminer par les  pratiques agroforestières préservant la biodiversité, similaires à celles promues par Les Chocolats Gabonais de Julie.

Comme d’autres chocolateries artisanales africaines (e.g., Ecococa en Belgique, liée à des partenaires gabonais), La Chocolaterie du Gabon doit relever des défis : une production limitée : 50 kg/semaine actuellement, avec un objectif de 500 kg/semaine après modernisation. des conditions climatiques : humidité élevée (85-90%) nécessitant des processus adaptés. Pour faire face à la concurrence internationale, le promoteur de la chocolaterie du Gabon insiste sur la distinction via l’authenticité et la traçabilité. Les partenariats avec des institutions comme l’ANPI et la CAISTAB pourraient faciliter l’accès aux marchés internationaux

Hans Iyangui rejoint une nouvelle génération d’entrepreneurs africains qui valorisent les ressources locales (comme Mikaila Ulmer avec le miel dans sa lemonade aux États-Unis), combinent rentabilité et impact social (à l’instar de Me & the Bees Lemonade). et qui misent sur l’accompagnement institutionnel (e.g., programmes de la CAISTAB).

Hans Iyangui incarne donc  une renaissance économique gabonaise fondée sur l’agro-transformation et l’innovation sociale. Son initiative, bien plus qu’une entreprise, est un catalyseur de fierté nationale et de développement durable. En s’inspirant de modèles réussis comme Les Chocolats Gabonais de Julie, il contribue à placer le Gabon sur la carte mondiale du chocolat d’exception.

« De la fève au chocolat, chaque bouchée raconte une histoire : celle d’un terroir, d’un peuple et d’un art. » — La Chocolaterie du Gabon.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page