PORT-SOUDAN – L’UNICEF lève le voile sur une horreur indicible. Al Fashir, ville martyre de l’État du Darfour Nord, subit un siège d’une brutalité inouïe depuis avril 2024. Le bilan, vertigineux, est bien plus qu’un chiffre : plus de 1000 enfants ont été tués ou mutilés dans ce bain de sang, selon les données vérifiées par l’agence onusienne.
Ce chiffre glaçant n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il s’inscrit dans un cortège de plus de 1100 violations graves des droits de l’enfant recensées dans la seule ville d’Al Fashir. Un décompte macabre qui dessine les contours d’un conflit où les plus vulnérables sont délibérément pris pour cibles.
Derrière la froideur des statistiques se cache une réalité cauchemardesque : une génération entière est sacrifiée sur l’autel d’un conflit qui n’en finit pas. Alors que la communauté internationale reste largement spectatrice, le siège d’Al Fashir s’impose comme l’épicentre d’une catastrophe humanitaire et humaine aux proportions monstrueuses.
