Présidentielle au Bénin : Wadagni, le super ministre qui monte sur le ring !

Alors que Patrice Talon a répété à l’envie qu’il ne briguerait pas un troisième mandat – promis, juré, craché sur la Constitution –, la majorité présidentielle vient de dégainer son candidat surprise : Romuald Wadagni, l’actuel ministre des Finances, aussi charismatique qu’un tableau Excel bien formaté. Oui, mesdames et messieurs, le Bénin aura peut-être bientôt un président qui sait compter jusqu’à 1 000 000 000 sans se tromper
C’est officiel ! Dans la nuit de samedi à dimanche, une réunion ultra-secrète – façon commando économique-s’est tenue chez Patrice Talon lui-même. Les grands pontes de l’Union progressiste pour le renouveau (UPR) et du Bloc Républicain (BR) ont unanimement désigné Wadagni comme leur candidat pour 2026. Parfaitement huilée, cette manœuvre sent bon le consensus à la béninoise : on évite les coups d’éclat, on préfère les coups de fil… et les coups de pouce divins. « Romuald Wadagni est le candidat de la majorité. Il est mon candidat », a lancé Joseph Djogbenou, président de l’UPR, visiblement ravi de passer le flambeau à un homme qui connaît le prix de l’essence… et celui des euro-obligations.
Qui est Romuald Wadagni ? Le technocrate qui fait peur… aux chiffres
Âge : 49 ans – la cinquantaine chic, sans complexe, il est expert-comptable formé en France et aux États-Unis. Il a même un MBA de Harvard – parce que « local » c’est bien, mais « international » ça rassure les marchés. Parcours : 17 ans chez Deloitte, où il est devenu le plus jeune associé de l’histoire du cabinet. Il a ouvert des bureaux en Afrique, conseillé des gouvernements et évité des faillites comme d’autres évitent les nids-de-poule .Depuis 2016 : Ministre de l’Économie et des Finances. C’est lui le cerveau derrière les réformes économiques de Talon : croissance à 6 %, notation financière boostée, et même des euro-obligations réussies ! Le genre de mec qui dit « dette publique » avec une voix qui fait frémir… d’admiration.
Talon reste dans les coulisses : le parrain veille
Patrice Talon l’assure : il ne sera pas candidat en 2026. « J’ai moi-même renforcé la Constitution », rappelle-t-il. Mais attention : il compte bien veiller à ce que son successeur ne « déconstruise pas les réformes accomplies en dix ans ». Autrement dit : « Si vous touchez à mon héritage, je reviens comme dans un thriller politique » . Wadagni, c’est son poulain – un poulain qui sait compter la monnaie et négocier avec le FMI. Ensemble, ils ont fait du Bénin un chouchou des investisseurs. Talon peut dormir tranquille : son bilan sera entre de bonnes mains… bien serrées sur le portefeuille national.
Et maintenant ? La course est lancée !
Wadagni devra affronter les Démocrates : le parti de l’ex-président Boni Yayi, qui mijote sûrement une contre-attaque – mais pour l’instant, leur candidat est encore mystère. Les jaloux : ceux qui trouvent que Wadagni est trop « technocrate », pas assez « peuple ». À ceux-là, il répondra peut-être par un graphique de croissance en 3D.
Son programme ? « Accélérer la transformation économique » et « préserver les acquis » – en clair, poursuivre les projets de Talon : zones économiques spéciales, industrialisation du coton, et lutte contre le terrorisme (parce que le nord du Bénin tremble encore).
Romuald Wadagni incarne la continuité moderne : un technocrate proche des marchés, appuyé par un président qui ne veut pas lâcher la barre… tout en restant à quai. Reste à savoir si les Béninois sont prêts à élire un homme qui parle le langage des chiffres – et si les chiffres voteront pour lui.