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Législatives 2025 : RÉAGIR du Ministre de François Ndong écarté de la course électorale par la Cour constitutionnelle

C’est un coup de tonnerre dans le paysage politique gabonais ! La Cour constitutionnelle a invalidé sans appel la candidature de François Ndong Obiang, ministre des Relations avec les institutions et proche du pouvoir, pour les élections législatives du 27 septembre 2025. Une décision cinglante qui met fin aux ambitions du ministre dans le 2e arrondissement de Libreville et illustre les luttes intestines qui minent son parti, RÉAGIR .
 
Un « David contre Goliath » judiciaire
 
Dans une saga digne d’un thriller politique, c’est le jeune député de la Transition, Lionel Ella Engonga, qui a porté l’estocade. Avec l’aide de son avocat, Me Francis Nkea Ndzigue, il a dégainé une série de griefs implacables contre le ministre : procédures judiciaires pour faux et usage de faux, occupation illégale de domicile, et surtout une exclusion de RÉAGIR prononcée dès novembre 2024 . La Cour a suivi sans trembler.
 
RÉAGIR, un parti à deux têtes
 
Le cœur du problème ? Le bicéphalisme persistant au sein de RÉAGIR, déjà pointé du doigt par la Cour dans sa décision n°021/CCT du 20 mars 2025. Verdict : aucune faction ne peut légitimement investir un candidat tant que le conflit interne n’est pas résolu . Ndong Obiang a cru pouvoir contourner cette règle, mais la Cour lui a rappelé que le droit s’applique même aux puissants.
 
Une défaite humiliante pour le ministre
 
Le ministre, qui se présentait comme le représentant officiel de RÉAGIR, se retrouve exclu de la course électorale et fragilisé politiquement. Pire : toutes les candidatures présentées sous sa bannière ont été invalidées, réduisant à néant sa stratégie électorale . La décision, définitive et sans recours, s’impose à toutes les autorités, conformément à l’article 122 de la Constitution .
 
Une leçon de démocratie
 
Derrière cette affaire, c’est un message fort qui est envoyé : ni le statut ministériel ni les connexions politiques ne permettent de s’affranchir des règles. La Cour constitutionnelle, garante de l’État de droit, a montré qu’elle ne tolérerait pas les candidatures entachées d’illégitimité .
 
Alors que le scrutin approche, Ndong Obiang devra regarder le match de la touche. Son rêve de siège legislatif s’est envolé, remplacé par une leçon de humilité et de droit. Reste à savoir si ce revers précipitera sa chute politique ou s’il parviendra à rebondir dans l’arène tumultueuse du Gabon .

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