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Mali : frappe aérienne d’envergure à Kidal, les FAMa en chasse contre les groupes armés

Kidal, théâtre d’une opération coup de poing. Dans une démonstration de force, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené une frappe aérienne ciblée ce mercredi dans la région de Kidal, neutralisant plusieurs suspects et détruisant du matériel logistique. Cette action militaire, révélée par l’État-Major Général des Armées, marque une escalade dans la traque sans relâche des groupes armés qui minent la sécurité des régions septentrionales.
Un double coup porté à l’adversaire : Un premier véhicule pick-up repéré à Yen Chechi a été anéanti. Puis, le tir s’est concentré sur un rassemblement suspect sous une tente, éliminant la menace et réduisant en cendres plusieurs motos. Cette opération s’inscrit dans une stratégie plus large de sécurisation du territoire, alors que la menace pèse lourdement sur les artères vitales du pays.
La menace sur l’économie : les corridors hydrocarbures en ligne de mire. En parallèle, le gouvernement malien renforce son dispositif pour protéger ses approvisionnements stratégiques, cibles récurrentes des attaques terroristes. La récente attaque meurtrière du JNIM sur l’axe Kayes-Bamako, qui a vu plusieurs camions-citernes partir en fumée, a sonné l’alerte générale.
Face à cette urgence, le Premier ministre, le général Abdoulaye Maïga, a conçu une réunion de crise avec les professionnels du pétrole. Ensemble, État et secteur privé ont pactisé pour une collaboration renforcée afin de garantir la continuité des livraisons, malgré les risques. « La résilience est notre mot d’ordre », ont-ils assuré.
Une réponse militaire tous azimuts. Cette frappe à Kidal n’est pas isolée. Elle s’ajoute à une série d’opérations récentes, comme la spectaculaire frappe aérienne du 9 septembre à Mousafa qui aurait éliminé plusieurs dizaines de combattants, prouvant la détermination des FAMa à reprendre le contrôle.
La sécurisation de l’axe Bamako-Kayes, corridor économique crucial, est plus que jamais une priorité nationale. Le Mali, dos au mur, combine ainsi offensives militaires cinglantes et mesures sécuritaires chocs pour contrer l’asphyxie économique et rétablir sa souveraineté. La traque continue.