La patience a atteint ses limites. Ce lundi 22 septembre, les étudiants des Centres professionnels (Cimfep, TIC) ont assiégé le siège de l’Agence nationale des bourses et stages du Gabon (ANBG) pour dénoncer un scandale : onze mois de retard dans le paiement de leurs bourses.
Malgré des mois de démarches infructueuses, l’ANBG reste muette. Résultat : une génération entière d’étudiants en BTS se retrouve privée des moyens de subsister. Comment payer un loyer, se nourrir ou se rendre en cours sans cette allocation ?
Pour les manifestants, ce silence est une trahison. « Ces bourses sont notre corde de sauvetage. Leur blocage met en péril notre avenir », lance un étudiant. Face à leur colère légitime, les autorités ont choisi la force, déployant les forces de l’ordre pour disperser le rassemblement.
Cette situation critique révèle un mépris profond pour la jeunesse et un dysfonctionnement alarmant de l’ANBG. Il est plus que temps que les droits des étudiants deviennent une priorité, avant que ces retards ne brisent définitivement leurs ambitions.
