
Les événements survenus à Ntoum ont été marqués par une tension palpable, mais grâce au sang-froid et à la retenue des partisans de l’ex parti au pouvoir, un drame a pu être évité lors des élections législatives du 27 septembre dernier. En effet, des individus manipulés par certains acteurs politiques en quête de sensations fortes avaient pour mission de perturber le bon déroulement du scrutin dans le premier arrondissement de la commune.
Ce jour-là, l’atmosphère était particulièrement électrique, avec une violence verbale et physique sans précédent. Les scènes de chaos observées laissaient entrevoir une organisation soigneusement planifiée, orchestrée par des forces obscures visant des objectifs précis. Les moyens déployés par les contestataires, tant humains que matériels, des pick-up de marque ‘’TATA’’ et des sommes dérisoires, allant de 10.000 à 25.000 FCFA, témoignaient d’une intention manifeste de semer le trouble et de nuire à l’image de la ministre Camélia Ntoutoume Leclerq.
Depuis ces incidents, de nombreuses révélations ont émergé. Des sources indiquent que cette opération de déstabilisation pourrait être l’œuvre d’anciens membres du PDG, dont certains ont changé de camp. Ces individus, en tirant les ficelles dans l’ombre, semblent avoir orchestré cette mission punitive pour servir des intérêts personnels, mettant ainsi en péril la tranquillité de la commune et l’intégrité du processus électoral.
Heureusement pour le 1er arrondissement et ses habitants, ces manœuvres ne se sont pas achevées par un bain de sang. Il a fallu tout le flegme de la Ministre et la retenu de son équipe de campagne pour faire échouer cette tragédie annoncée.
Si c’est cela la démocratie, le Gabon et son peuple ne sont pas encore sortis de l’auberge. De tels agissements ne font que fortifier les antidémocrates qui pensent que tout se règle par la violence.
Mais à qui aurait profité ces évènements d’une autre époque?