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Présidentielle 2025 au Cameroun : Le scrutin terminé, l’attente des résultats commence
Dans un climat globalement apaisé, près de 8 millions d'électeurs ont choisi leur président pour les sept prochaines années. Tous les regards sont désormais tournés vers le dépouillement.
Le Cameroun a vécu son moment démocratique.Ce dimanche 12 octobre 2025, près de 8 millions d’électeurs, de l’intérieur du pays à la diaspora, se sont rendus aux urnes pour désigner leur futur président. Une élection cruciale qui a vu s’affronter douze candidats, dont le président sortant, Paul Biya.
Dès 8 heures, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes. À Yaoundé, dans la division du Mfoundi, Paul Biya a accompli son devoir civique à l’école primaire de Bastos. Dans le même temps, à Garoua, son principal challenger, Issa Tchiroma, glissait son bulletin dans l’urne de l’École maternelle d’application de Foulbéré.
Un scrutin marqué par le calme et la maturité
Grande victime de cette journée: la violence. Les observateurs s’accordent à le dire, le scrutin s’est globalement déroulé dans le calme et sans crise majeure. Une performance qui souligne la maturité démocratique des Camerounais.
Quelques grains de sable sont toutefois venus enrayer la machine : une connexion internet défaillante dans plusieurs grandes villes et des incidents mineurs dans certains bureaux de vote. Mais, comme l’a lui-même concédé le président sortant Paul Biya à la CRTV : « La population a fait preuve d’une certaine maturité. On n’a pas eu à déplorer des blessures ou des bagarres. C’est déjà quelque chose de bien… »
L’heure est à l’attente et à la vigilance
Le chapitre du vote est clos, place maintenant au dépouillement. C’est le moment de vérité. Alors que le destin de la nation se joue dans les urnes scellées, la pression monte sur les organes électoraux. La transparence et l’objectivité dans la publication des résultats sont plus que jamais exigées par tous, du simple citoyen aux institutions comme le Conseil constitutionnel. La préservation de la paix chèrement acquise durant ce scrutin en dépend directement.
Dans un message sur Facebook, Paul Biya avait d’ailleurs appelé les Camerounais à voter massivement et dans la paix, un appel visiblement entendu. Maintenant, le pays retient son souffle.
