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France- cyber harcèlement envers Brigitte Macron : dix prévenus devant le tribunal ce lundi

Le procès de dix personnes accusées de cyberharcèlement envers Brigitte Macron s’ouvre ce lundi à Paris. Au cœur des débats : une rumeur transphobe et sexiste, née sur internet et devenue virale à l’international, qui a poussé le couple présidentiel à porter plainte en France et aux États-Unis.
 
Le coup d’envoi du procès
 
Dès 13h30 ce lundi,huit hommes et deux femmes, âgés de 41 à 60 ans, comparaissent devant le tribunal judiciaire de Paris. Leurs profils sont variés : un publicitaire (Aurélien Poirson-Atlan), une « médium » (Delphine J.), un galeriste, un enseignant ou encore un informaticien. L’audience se poursuivra mardi après-midi.
 
Une rumeur devenue mondiale
 
Le dossier est l’aboutissement d’une enquête pour cyberharcèlement lancée suite à une plainte de Brigitte Macron le 27 août 2024.La cible ? Une infox toxique sur son « genre » et sa « sexualité », qui assimilait également la différence d’âge avec le président Emmanuel Macron à de la « pédophilie ». Cette rumeur, née dans les recoins d’internet, a connu une ampleur inédite, franchissant les frontières françaises pour essaimer jusqu’aux États-Unis.
 
Des poursuites des deux côtés de l’Atlantique
 
Face à cette propagation,l’Élysée a décidé de contre-attaquer sur tous les fronts. Fin juillet, le couple présidentiel a ainsi engagé des poursuites pour diffamation aux États-Unis, en plus de l’enquête pénale menée en France par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Cette dernière a conduit à plusieurs vagues d’interpellations en décembre 2024 et février 2025.
 
Parmi les prévenus se trouverait une figure liée aux sphères complotistes. L’avocat de Brigitte Macron, Me Jean Ennochi, n’a pour l’instant pas indiqué si elle assisterait à l’audience.

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