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La grande révolution verte de l’Afrique se précise : une taxonomie « verte et sociale » attendue pour 2026
C’est une annonce majeure pour la finance et l’écologie sur le continent. D’ici la fin de l’année 2025, l’Afrique ne sera plus seulement un terrain d’application des standards internationaux : elle se dotera de sa propre taxonomie « verte et sociale ». Une première !
Pourquoi c’est une petite révolution ? Jusqu’ici, les définitions de ce qui est « durable » ou « vert » venaient souvent d’ailleurs. Avec cet outil sur-mesure, l’Afrique prend son destin en main. L’ambition est claire : définir ses propres priorités pour attirer les investissements privés exactement là où le continent en a le plus besoin.
Au cœur du projet : un double objectif, indissociable. Il ne s’agit pas seulement de financer des projets bas-carbone. La taxonomie africaine affiche une ambition inédite : combiner impératifs climatiques et justice sociale. Concrètement, elle visera à orienter les flux financiers vers des secteurs et des activités qui luttent à la fois contre le changement climatique ET contre la paupérisation des populations les plus fragiles.
On parle de quoi, exactement ? Cette feuille de route va servir de boussole aux investisseurs, aux banques et aux gouvernements. Elle identifiera les activités économiques qui méritent l’étiquette « durable » selon des critères africains. Au programme, potentiellement : les énergies renouvelables, une agriculture résiliente, la gestion durable des forêts, mais aussi les projets créateurs d’emplois locaux et d’inclusion financière.
En résumé : Le compte à rebours est lancé. Le lancement de cette taxonomie est plus qu’un simple outil technique ; c’est le signal fort d’une Afrique qui s’empare des leviers de la finance durable pour construire un avenir à la fois plus vert et plus juste. Une initiative à suivre de très près !
JMM Chroniqueur écologique



