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Un Burundais à la tête de la CEEAC : Défis et tensions régionales au cœur du mandat d’Ézéchiel Nibigira

Ézéchiel Nibigira, ex-ministre des Affaires étrangères du Burundi, a été nommé président de la Commission de la CEEAC lors d’un sommet en Guinée équatoriale. Il hérite d’une organisation fragilisée par des crises sécuritaires et diplomatiques, dont le retrait récent du Rwanda. Docteur en administration des affaires et finances, Ézéchiel Nibigira est une figure clé du parti présidentiel burundais (CNDD-FDD). Avec 20 ans d’expérience, il a occupé des postes de haut rang : président de la ligue des jeunes de son parti, Député et ambassadeur au Kenya puis Ministre des Affaires étrangères et chargé de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) .
Nibigira succède à l’Angolais Gilberto Verissimo, dont la gestion a été vivement critiquée. Ses priorités : restaurer la crédibilité de la Commission, ébranlée par des problèmes de gestion, poursuivre les réformes institutionnelles lancées en 2015, enfin gérer la crise sécuritaire dans l’est de la RDC, où des territoires sont occupés par des groupes armés soutenus par l’étranger .
Kigali a quitté la CEEAC en juin 2025, accusant l’organisation de partialité en faveur de la RDC. Ce départ fait suite au refus de confier la présidence tournante au Rwanda, pourtant prévue par les traités. Les conflits entre le M23 (soutenu par le Rwanda) et le gouvernement congolais ont provoqué le déplacement de millions de personnes et une crise humanitaire catastrophique. Le Burundi, allié de la RDC, entretient des relations difficiles avec le Rwanda, compliquant la mission de Nibigira .
La nomination de Nibigira incarne à la fois un renouveau et un pari risqué pour la CEEAC. Son expertise et son réseau pourraient favoriser une médiation régionale, mais les obstacles politiques et sécuritaires restent immenses. La communauté internationale surveillera attentivement ses premières actions.
Kigali a quitté la CEEAC en juin 2025, accusant l’organisation de partialité en faveur de la RDC. Ce départ fait suite au refus de confier la présidence tournante au Rwanda, pourtant prévue par les traités. Les conflits entre le M23 (soutenu par le Rwanda) et le gouvernement congolais ont provoqué le déplacement de millions de personnes et une crise humanitaire catastrophique. Le Burundi, allié de la RDC, entretient des relations difficiles avec le Rwanda, compliquant la mission de Nibigira .
La nomination de Nibigira incarne à la fois un renouveau et un pari risqué pour la CEEAC. Son expertise et son réseau pourraient favoriser une médiation régionale, mais les obstacles politiques et sécuritaires restent immenses. La communauté internationale surveillera attentivement ses premières actions.