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Présidentielle ivoirienne 2025 : Le choc politique de l’année !
Le Conseil constitutionnel vient de rendre le verdict tant redouté : la présidentielle du 25 octobre se jouera sans deux poids lourds de l’opposition, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam. Une décision explosive qui promet de transformer radicalement la bataille pour le palais présidentiel.

La candidature de l’ancien président Laurent Gbagbo (PPA-CI) a été rejetée en raison d’une condamnation judiciaire le rendant inéligible, tandis que celle de Tidjane Thiam (PDCI) a été invalidée pour un problème de nationalité, confirmant les craintes d’une élection sous tension Le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, rejoint la liste des exclus pour défaut de parrainages.
Les candidats retenus : Ouattara en pole position
Le président sortant Alassane Ouattara, candidat pour un quatrième mandat, voit sa candidature validée sans surprise . Il affrontera pour la première fois une opposition plurielle, dont : Simone Gbagbo, ex-Première dame et figure controversée, portant les couleurs du Mouvement des générations capables (MGC) .Jean-Louis Billon, député PDCI contraint de se présenter sous l’étiquette du Congrès démocratique (Code) après le refus de son parti de le soutenir et Ahoua Don Mello, ancien vice-président du PPA-CI, candidat indépendant malgré son exclusion récente du parti .
Un duel symbolique et historique
Pour la première fois, Alassane Ouattara et Simone Gbagbo s’affronteront directement dans les urnes. Un face-à-face chargé d’histoire et de symboles, rappelant les heures sombres de la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait plus de 3 000 morts . Le retour de Simone Gbagbo sur le devant de la scène politique, après son acquittement pour crimes de guerre en 2017 , ajoute une dimension dramatique à ce scrutin.
Une opposition divisée, un pays sous tension
Avec l’exclusion de ses leaders historiques, l’opposition ivoirienne se retrouve fragmentée. Les partisans de Gbagbo et Thiam dénoncent une décision « arbitraire » et « humiliante » . Justin Koné Katinan, proche de Gbagbo, avertit : « Le camp présidentiel ne laisse aucun autre choix que d’aller à la confrontation politique ». Les risques de violences électorales planent, dans un pays encore marqué par les crises passées et où les divisions ethniques et sociales restent vives
La campagne officielle débutera le 10 octobre pour s’achever le 23 octobre, à deux jours du scrutin . Reste à savoir si les Ivoiriens accepteront un processus électoral déjà contesté, ou si cette présidentielle ouvrira une nouvelle ère de tensions.