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Gabon: 18 000 candidats en lice pour le double scrutin du 27 Septembre
À environ une semaine du double scrutin législatif et municipal, le ministère de l’Intérieur dévoile les chiffres clés : plus de 18 000 candidatures validées sur près de 30 000 dossiers déposés. Un processus massif, mais déjà marqué par des signaux politiques inédits.
Le Gabon s’apprête à vivre un moment électoral dense les 27 septembre prochain, avec la tenue simultanée des élections législatives et municipales. Selon les chiffres officiels communiqués ce mercredi par le ministre de l’Intérieur, Herman Immongault, plus de 18 000 candidatures ont été validées sur environ 30 000 dossiers reçus et traités par ses services.
Une vingtaine de partis politiques et de nombreux candidats indépendants sont en lice pour conquérir le suffrage des électeurs dès ce 17 septembre. Le ministre a salué l’ampleur du travail accompli depuis le mois d’août par l’administration, tout en reconnaissant la complexité logistique et financière d’un double scrutin, notamment avec la mobilisation de la diaspora gabonaise, qui dispose de deux sièges de députés.
Maturité politique ou recomposition ?
Interrogé sur la faible représentativité des formations politiques traditionnelles, Herman Immongault y voit le signe d’une « maturité » grandissante. « Ces candidats qui appartenaient à des formations politiques se sont pensés un destin d’indépendant ou sous une autre bannière […] Deuxièmement, c’est que peut-être cette maturité portée par des indépendants sont des prémices des partis politiques en composition », a-t-il analysé, invitant les acteurs à « tirer les leçons de ce premier jet ».
Transparence et équité : les derniers défis
Si le gouvernement se dit prêt à assurer la bonne tenue du scrutin, des questions persistent autour de l’équité de traitement entre candidats et de la transparence électorale. L’administration territoriale, elle, porte un regard plus critique sur la faible présence des partis traditionnels, y voyant peut-être un signal de défiance ou de renouveau.
Reste à savoir si le parlement qui sortira des urnes reflétera véritablement les attentes des Gabonais.
