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Urgence en Afrique : Ramaphosa lance un appel mondial pour sauver 162 joyaux de la biodiversité

C’est un signal d’alarme que le président sud-africain Cyril Ramaphosa a lancé depuis l’Assemblée générale de l’ONU. Face à la menace imminente qui pèse sur les trésors naturels de l’Afrique, il a appelé lundi la communauté internationale à se mobiliser d’urgence.
Le constat est sans appel : 162 zones écologiques critiques, véritables piliers de la biodiversité africaine, sont en danger. Leur survie est compromise par un manque criant de financements et de ressources, mettant en péril des décennies de progrès en matière de conservation.
« Africa Keystone » : un partenariat audacieux pour une nouvelle ère
C’est pour inverser cette tendance qu’a été officiellement lancé le Partenariat « Africa Keystone ». Devant les partenaires internationaux, M. Ramaphosa a présenté cette initiative comme « un modèle audacieux » alliant conservation transfrontalière, développement durable et coopération régionale.
«Ces parcs réussissent lorsqu’ils sont dirigés par des Africains et profitent aux populations qui vivent à proximité », a-t-il martelé, plaçant l’autonomie locale et les bénéfices communautaires au cœur de sa vision.
Un modèle qui a fait ses preuves
Le président sud-africain a pointé du doigt l’exemplarité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Grâce à son programme de conservation transfrontalière, la région a vu naître des corridors écologiques spectaculaires, permettant à la faune de circuler librement.
Les résultats sont tangibles : essor du tourisme durable, autonomisation des communautés locales et écosystèmes renforcés. « Continuons à défendre ce modèle gagnant ! », a exhorté Ramaphosa.
Une alliance puissante pour l’action
Porté par une coalition d’envergure – incluant l’International Conservation Caucus Foundation, la Fondation Rob Walton et l’African Wildlife Foundation, avec un soutien bipartisan du Congrès américain – le partenariat « Africa Keystone » a une mission claire : catalyseur des investissements massifs.

L’objectif ? Combler les déficits critiques pour protéger ces 162 sites, sélectionnés pour leur caractère irremplaçable et leur rôle écologique vital. Il s’agira de financer des infrastructures de conservation, de renforcer la gestion communautaire et de bâtir une véritable résilience face au changement climatique.
L’appel est lancé. La balle est désormais dans le camp de la communauté internationale pour préserver, ensemble, ce patrimoine naturel exceptionnel pour les générations futures.