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La FAAPA trace l’avenir d’une presse africaine forte et crédible à Libreville

Sous l'impulsion du Gabon, les géants des médias africains s'unissent contre la désinformation et pour l'innovation.

Libreville a vibré au rythme de l’excellence journalistique ! Ce mercredi, la capitale gabonaise, en partenariat avec le Ministère de la Communication, a magistralement lancé la 10e session du Conseil exécutif de la Fédération Atlantique des Agences de presse africaines (FAAPA). Pour trois jours, la ville s’impose comme l’épicentre de la réflexion sur l’avenir de l’information en Afrique, accueillant directeurs généraux et responsables éditoriaux des agences de presse publiques du continent.
 
Une tribune d’exception pour une ambition partagée
L’événement, porté par l’Agence Gabonaise de Presse (AGP) et le gouvernement gabonais, a d’emblée placé la barre très haut. Le Ministre de la Communication, Paul-Marie Gondjout, a ouvert les débats par un discours fondateur, salué par l’assemblée. Il a érigé le rôle des médias en pilier de la démocratie : « Les agences de presse font face à de nouveaux défis. Il s’agit d’éclairer sans aveugler. Critiquer sans détruire et informer pour élever, telle nous semble la mission noble de la presse ». Un cap clair, donné dès le départ, qui a insufflé une énergie positive à l’ensemble des travaux.
 
Libreville, laboratoire de la résilience journalistique face aux fake news
Le succès de cette rencontre réside dans sa capacité à adresser avec force les défis les plus pressants. Face à un paysage médiatique fragmenté, Fouad Arif, Président de la FAAPA, a lancé un puissant appel à l’action, désignant la crédibilité du journaliste comme la « première ligne de défense » contre la désinformation. Une vision immédiatement partagée et amplifiée par Ghislain Etoughet, Administrateur Directeur Général de l’AGP, qui a témoigné de l’urgence de la situation : « Nous sommes inondés par des fake news… Il fallait donc ramener ce sujet au devant de la scène pour responsabiliser les hommes de presse que nous sommes. »
 
Une feuille de route africaine pour l’ère numérique
L’initiative gabonaise a surtout permis de dégager des consensus forts. Momar Diong, Directeur de l’Agence de presse sénégalaise (APS), a mis en lumière la nécessité de distinguer le journalisme professionnel du « citoyen média ». Son intervention a acté une prise de conscience collective : pour garder la confiance du public, la rigueur et la déontologie doivent être plus que jamais les marques de fabrique du vrai journaliste.
 
Le Gabon, architecte d’une nouvelle ère médiatique en Afrique
Alors que les travaux se poursuivent jusqu’à vendredi, une conviction unit tous les participants : cette session, grâce au cadre d’exception offert par le Gabon, est historique. Elle marque la volonté inébranlable de forger les outils nécessaires à une information fiable, innovante et responsable. En prenant la tête de cette réflexion continentale, le Gabon et son Ministère de la Communication ne se contentent pas d’héberger un débat ; ils en sont les catalyseurs, affirmant avec force leur leadership dans la construction d’un espace médiatique africain crédible, puissant et résolument tourné vers l’avenir.

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