Ils sont une nouvelle génération de jeunes gabonais à répondre à l’appel de la terre. Parmi eux, Axel Asseko, d’ Oyem qui incarne avec une conviction rare cette maxime : « Être agriculteur, ce n’est pas seulement cultiver, c’est entreprendre», Loin des clichés d’un métier du passé, il a fait de son champ une entreprise prospère, un laboratoire d’innovation et un symbole d’espoir pour toute une jeunesse en quête de repères.
De l’idée à l’action : un champ devenu entreprise
Dans la périphérie fertile d’Oyem, là où la terre riche du Gabon semble chuchoter ses promesses, Axel a planté ses premiers pieds de manioc et de cacao. Mais chez lui, point de tradition figée. Sa parcelle est un modèle d’organisation et de vision business. « Je ne veux pas être un simple cultivateur, je veux être un entrepreneur qui transforme la richesse de notre sol en valeur ajoutée pour notre communauté et notre économie », confie-t-il, le regard déterminé.
Son exploitation, qu’il a baptisée « Agro-Future Oyem », est bien plus qu’une ferme. C’est un écosystème où se mêlent production, formation et innovation. Il y expérimente des techniques agricoles modernes, optimise les rendements et réfléchit déjà à la transformation de ses produits pour capter toute la chaîne de valeur.
Un acteur du changement, créateur d’emplois et de liens
L’impact d’Axel se mesure à l’aune des vies qu’il transforme autour de lui. En embauchant et en formant de jeunes Oyémois, il tisse un réseau local de compétences et redonne ses lettres de noblesse au travail de la terre. « Chaque jeune qui rejoint l’agriculture, c’est un emploi créé, une famille nourrie, et une fierté retrouvée pour notre région », souligne-t-il.
Ses initiatives ne passent pas inaperçues. Les anciens du village voient en lui la relève dont le Gabon a besoin : pragmatique, audacieux et enraciné. « Axel nous montre que l’avenir est ici, dans notre terre. Ce qu’il plante, c’est notre avenir commun », témoigne un notable local.
La terre comme horizon d’avenir
Le message d’Axel Asséko est on ne peut plus clair : la terre gabonaise est un capital inestimable et inexploité. En choisissant de devenir agriculteur-entrepreneur, il ne fuit pas les défis de son temps ; il les relève. Il incarne cette jeunesse gabonaise qui refuse d’attendre et qui décide de bâtir, avec ses mains et son intelligence, une prospérité durable.
Alors que le Gabon cherche les voies de son autonomie alimentaire et économique, des Axel Asséko sèment, jour après jour, les graines de cette révolution silencieuse. Son histoire est une invitation pressante, un appel du sol : la terre n’a pas dit son dernier mot. Elle attend simplement que la jeunesse ose, comme Axel, lui tendre la main.
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